Le père de la patrie a 300 ans !
À l’occasion du tricentenaire de la naissance de Pasquale Paoli, 2025 promet d’être une année faste en publications et événements dédiés à la mémoire de ce personnage de premier plan dans l’histoire de la Corse.
Si Paoli a peu de liens directs avec notre région, la commune de Figari a tout de même souhaité participer à mieux faire connaître la vie et l’oeuvre de cette figure emblématique de l’histoire de notre île, portée par l’esprit des Lumières. Aussi, le but de ce livret pédagogique est de donner à chacun.e l’envie d’aller plus loin, non seulement dans la connaissance de l’histoire, mais également dans celle de la langue et de la culture corses.
La construction d’un mythe
Le mythe de Pasquale Paoli apparaît à la fin du XVIIIe siècle, lorsque battu par les troupes de Louis XV, il est contraint à l’exil.
Parcourant l’Europe avant de s’installer en Grande-Bretagne, il devient un homme des Lumières.
Toutefois, c’est au XIXe siècle que se dessine l’image d’un héros romantique et que la figure de Paoli se transforme en motif central dans l’affirmation d’une identité corse fondée par les arts, dont le mythe perdure encore dans l’imaginaire collectif insulaire.
L’héritage
S’il est un personnage fondamental pour les Corses, l’homme est moins connu et moins encore apprécié sur le Continent, où il est historiographiquement vu comme l’opposant à la cause française et comme le chef d’un « État corse » proclamé de 1755 à 1769 ; c’est-à-dire de la veille de la guerre de Sept Ans (1756-1763) jusqu’à sa défaite lors de la bataille de Ponte Novu.
Ailleurs dans le monde, en Angleterre notamment, mais également aux États-Unis – où six ou sept villes portent son nom – Paoli est perçu comme un grand homme.
Une jeunesse mouvementée
1725 – 6 avril Pascal Paoli naît à Stretta, dans la commune de Morosaglia, en Castagniccia. Il est le plus jeune des six enfants de Hyacinthe Paoli et de Denise Valentini.
1731 Hyacinthe Paoli, qui n’y avait pas adhéré à l’origine, participe à la révolte contre la domination gênoise.
1735 – 8 janvier Consulte d’Orezza. La révolte contre Gênes s’organise mieux et les rebelles se dotent d’un gouvernement provisoire, conduit par Paoli, Giafferi et Ceccaldi, élus primats du royaume, avec le titre d’Excellence. C’est à cette occasion que le Dio vi salvi Regina devient l’hymne de la Corse indépendante.
1736 – mars Une flotte menée par Théodore de Neuhoff, militaire et aventurier originaire de Westphalie, sensibilisé aux problèmes que connaît l’île, débarque à Aléria. Il réussit à convaincre les chefs des insurgés qu’il dispose d’appuis pour aider la Corse dans sa quête d’indépendance.
15 avril Il est élu roi de Corse par les partisans corses. C’est le début de l’éphémère royaume de Corse. Une Constitution est adoptée et un gouvernement de trois membres est institué avec Luigi Giafferi, Hyacinthe Paoli et Sébastien Costa. À défaut d’appuis, cela ne dure que quelques mois.
1739 – juillet Alors qu’il n’a que 14 ans, Pascal et son père partent en exil à Naples, suite à l’échec de la révolte contre la domination génoise. Il se retrouve immergé dans un monde où les idées des Lumières commencent à se répandre. Le jeune Paoli s’imprègne ainsi des idées progressistes de l’époque.
Ces années en Italie vont profondément influencer sa vision politique et nourrir son rêve d’une Corse libre.
1745-49 À l’académie napolitaine, Pascal étudie les sciences, la philosophie et la littérature. Plus tard, il sera particulièrement influencé par les travaux des philosophes des Lumières, tels que Montesquieu et Rousseau. Durant son adolescence, Paoli développe une grande maîtrise des langues, qui lui ouvrent les portes des pensées européennes. Cette éducation forge en lui une pensée politique avancée, caractérisée par une forte aspiration à la justice sociale et à la liberté.
La petite histoire dans la grande
1745 – août Les insurgés contre Gênes se réunissent en consulte dans la piève d’Orezza.
1753 – 2 octobre Gênes fait assassiner Gaffory. Une fois de plus, l’évènement produit l’effet inverse de celui escompté et la cohésion chez les insurgés, lors de la consulte de Corte, s’en trouve renforcée. Cependant, les insurgés ne bénéficient toujours d’aucun appui.
Pendant deux ans, Clément, le fils aîné de Hyacinthe Paoli, reste leur chef.
Retour en Corse
1755 Clément rappelle son frère Pascal en exil à Naples. Alors que son accession à la tête de l’insurrection se prépare,Paoli élabore déjà le schéma des institutions qui lui paraissent les plus propices à assurer la liberté de la Corse.
21-22 avril Couvent de Caccia. Les principes du fonctionnement de la constitution de l’État corse sont précisés.
14 juillet Consulte de Casabianca. Après des années de résistance sporadique et de guerre civile, Pascal Paoli y est élu Général de la nation corse, après avoir battu l’autre candidat, Mario-Emmanuel Matra. Il devient le leader de l’île et entreprend de mettre en place un État indépendant.
18 novembre Consulte de Corte. La Constitution rédigée en italien, organise les institutions de la République corse, proclamée au même moment. Initiée par Paoli, elle avait été précédée par un règlement, voté à Orezza, en 1735, quand avait été pour la première fois proclamée l’indépendance de l’île.
Son oeuvre
1760 – février L’imprimerie nationale s’installe dans le couvent de Campoloru.
1761 Projet de fondation d’un port à L’Île Rousse.
1762 La monnaie – a zecca – est frappée dans la Maison Barbaggi, à Muratu.
1764 L’imprimerie nationale est transférée à Corte.
« Studià hè libertà »
1764-65 Paoli fonde l’Université de Corte, première institution d’enseignement supérieur sur l’île. Il est convaincu que l’éducation est essentielle pour le développement de la Corse. Cette université devait former une élite intellectuelle corse capable de gouverner et de défendre les intérêts de la nation. Il cherche à promouvoir une identité nationale corse forte. Cette approche visait à unir les Corses autour d’une identité commune, distincte de celle des Génois ou des autres puissances étrangères.
La même année, James Boswell, auteur du plus célèbre portrait de Paoli, débarque à Centuri.
Le rêve brisé de Paoli
1768 – juillet À la suite du Traité de Versailles, la France rachète à Gênes ses droits sur l’île. Au départ, il s’agit seulement d’une délégation où la France est chargée d’administrer la Corse durant dix ans et de la pacifier. Dix ans plus tard, Gênes se trouvant toujours dans l’incapacité de rembourser ses dettes, l’île devient propriété française.
15 août Louis XV proclame officiellement la réunion de la Corse à la France. Cependant, les insurgés résistent en vertu de la résolution adoptée lors de la consulte de Corte du 22 mai.
Octobre Les troupes françaises sont vaincues lors de la bataille de Borgu.
1769 – 8-9 mai Bataille de Ponte Novu. Les troupes corses sont vaincues par les troupes françaises.
13 juin Paoli embarque à Porto-Vecchio pour Livourne avec 300 partisans et part en exil à Londres.
1789 – 30 novembre Le décret qui rattache officiellement la Corse à la France comme un département, est perçu par certains comme une opportunité d’intégrer les valeurs républicaines tout en maintenant une certaine autonomie insulaire.
1790 – 3 avril Paoli est invité par l’Assemblée nationale à revenir en Corse, après plus de vingt ans d’exil en Grande-Bretagne, arrive en France et effectue une tournée triomphale.
14 juillet Au moment où il revient en Corse, la France est en pleine Révolution. Les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité résonnent particulièrement avec les aspirations d’indépendance des Corses.
Point de rupture
1793 Les divisions se creusent entre les partisans d’une Corse plus autonome sous la protection de la France et ceux en faveur d’une intégration plus complète au sein de la République. Paoli, en s’opposant aux Jacobins et à leur centralisation du pouvoir, commence à perdre le soutien du gouvernement français.
Il décide alors d’entrer en contact avec la Grande-Bretagne et contribue à la création du royaume anglo-corse (1794 à 1796), mais cette indépendance est de courte durée.
1795 il quitte l’île définitivement pour son dernier exil.
1807 Il s’éteint à Londres à 81 ans et est inhumé au cimetière de St Pancras. Ses restes seront rappatriés dans sa maison natale de Morosaglia, depuis transformée en musée.
Pour télécharger le dossier-pédagogique_Tricentenaire Paoli
À l’uccasioni di i 300 anni di a nascita di Pasquale Paoli, u 2025 prumetti di essa una annata zeppa in publicazioni è avvinimenti didicati à a mimoria di issu parsunaghju di primura in a stodia di Corsica.
S’è Paoli t’hà pochi leii diretti cù a noscia righjoni, a cumuna di Figari hà vulsutu quantunqua participà à fà cunnoscia meddu a vita è l’opara di sta figura emblematica di a stodia isulana, purtata da u spiritu di i Lumi.
Tandu, u scopu di stu librettu pidagogicu hè di dà à unghjunu a vodda di andà più in là, micca solu in a cunniscenza di a stodia, ma ancu in quidda di a lingua è di a cultura corsa.
Custruzzioni di un mitu
U mitu di Pasquale Paoli nasci à a fini di u XVIIIesimu seculu, quandu iddu, vintu da i truppi di Luigi XV, hè custrintu à l’esiliu. Ghjirendu par l’Auropa nanzu di stallà si in Gran Brittagna, diventa l’omu di i Lumi.
È puri, hè à u XIXesimu seculu chì apparisci a maghjina d’un eroi rumanticu è chì a figura di Paoli si trasfurmighja in un mutivu cintrali in l’affirmazioni di una identità corsa fundata nantu à l’arti.
Hè stu mitu chì ferma tandu in l’imaghjinariu cullittivu isulanu.
A lascita paolina
S’è Paoli hè un parsunaghju di primura pà i Corsi, l’omu hè menu cunnisciutu è ancu di menu apprizzatu in Cuntinenti, induva hè vistu storiugraficamenti com’è l’upponenti à a causa francesi è com’è u capu d’un « Statu corsu » pruclamatu da u 1755 à u 1769 ; vali à dì da a vighjlia di a guerra di i Setti Anni (1756-1763) sinu à a so scunfitta à a battaglia di Ponte Novu.
In altrò in u mondu, supra à tuttu in Inghilterra, ma dinò in i Stati Uniti – induva sei o setti cità portani u so nomi – Paoli hè vistu com’è un omu maiori.
O ghjuventù passata…
1725 – u 6 d’aprili Pasquale Paoli nasci in Stretta, in a cumuna di Merusaglia, in Castagniccia. Hè u più ghjovanu di i sei fiddoli di Ghjacintu Paoli è di Diunisia Valentini.
1731 Ghjacintu Paoli, chì ùn era micca à prò à l’urighjini, participighja à a rivolta contr’à a duminazioni ghjinuvesa.
1735 – l’8 di ghjinnaghju Consulta d’Orezza Si urganizighja meddu a rivolta contr’à Ghjenuva è i ribeddi si dani un guvernu pruvisoriu, cunduttu da Paoli, Giafferi è Ceccaldi eletti primati di u regnu, cù u titulu d’Excellenza.
Hè à st’uccasioni chì u Dio vi salvi Regina diventa l’innu di a Corsica indipindenti.
1736 – marzu Una flotta guidata da Tiadoru di Neuhoff, suldatu è avventurieru urighjinariu di Westfalia, sinsibuli à i prublemi di l’isula, sbarca in Aleria. Riesci à cunvincia i capi di a rivolta ch’iddu t’hà sustegni par aiutà a Corsica in a so ricerca d’indipindenza.
U 15 d’aprili Hè elettu rè di Corsica da i partisgiani corsi. Hè l’iniziu di u regnu effimeru di Corsica. Una Custituzioni hè aduttata è un guvernu di trè membri hè istituitu cù Luigi Giafferi, Ghjacintu Paoli è Sebastianu Costa. Ùn avendu aiutu, u regnu dura solu pochi mesi.
1739 Quand’iddu t’hà solu 14 anni, Pasquale è u so babbu partini in esiliu versu Napuli, dopu à a scunfitta di a rivolta contr’à i Ghjinuvesi. Si ritrova in un mondu induva l’idei di i Lumi cuminciani à spuntà. U ghjovanu Paoli si nutrisci tandu di l’idei prugressisti di l’epica.
1745-49 In l’Accademia napulitana, Pasquale studiighja i scenzi, a filusufia è a littaratura. Più tardi, sarà particularmenti influenzatu da l’opari di i filusofi di i Lumi, com’è Montesquieu è Rousseau, ma dinò da i scritti di Machiavel.
Duranti a so aduliscenza, Paoli sviluppighja una bedda maestria di i lingui, ciò chì li apri i porti di i riflissioni auropei. Sta aducazioni li arrichighja un stintu puliticu, marcatu da una forti aspirazioni pà a ghjustizia suciali è a libertà.
A so stodia in a stodia
1745 – di austu L’insuretti contr’à Ghjenuva s’adduniscini in cunsulta in a pievi d’Orezza.
1753 – u 2 d’uttrovi Ghjenuva faci assassinà à Gaffori. Una volta di più, l’avvinimentu pruduci l’effettu cuntrariu à quiddu aspittatu è a cuisioni trà l’insuretti, in a cunsulta di Corti, si ni trova rinfurzata. È puri, a rivolta ferma senza appoghju.
Duranti dui anni, Clemente, u fiddolu maiori di Ghjacintu Paoli, si ni stà à u so capu.
Di vultata in Corsica
1755 Clemente chjama à u so frateddu Pasquale in esiliu à Napuli. Mentri ch’iddu si appronta à piddà u capu di l’insurrizzioni, Paoli appronta dighjà u schema di l’istituzioni che li parini i più adatti ad assicurà a libartà di l’isula..
U 21-22 d’aprili Cunventu di Caccia, venini pricisati i principii di u funziunamentu di a custituzioni di u Statu corsu.
U 14 di luddu Cunsulta di Casabianca. Dopu ad anni è anni di risistenza sputica è di guerra civili, Pasquale Paoli hè elettu Ghjinirali di a nazioni corsa, dopu ad avè scunfittu l’altru candidatu, Mario-Emmanuele Matra. Diventa u capu di l’isula è principighja à stallà un Statu indipindenti.
U 18 di nuvembri Cunsulta di Corti. A Custituzioni, scritta in talianu, urganizighja l’istituzioni di a Ripublica Corsa, pruclamata à u stessu mumentu. Iniziata da Paoli, c’era statu prima un testu vutatu in Orezza, in u 1735, quandu l’indipindenza di l’isula era stata pruclamata pà a prima volta.
A so opara
1760 – di frivaghju A stamparia naziunali si stalla in u cunventu di Campoloru.
1761 Prughjettu di fundazioni d’un portu in L’Isula.
1762 A muneta – a zecca – hè battuta in a Casa Barbaggi, in Muratu.
1764 A stamparia naziunali hè trasfirita in Corti.
« Studià hè libertà »
1764-65 Fundazioni di l’Università di Corti, prima istituzioni d’insignamentu supariori in l’isula. Paoli hè cunvintu chì l’aducazioni hè essenziali pà u sviluppu di a Corsica. St’università avia da furmà un’eliti intillittuali corsa capaci di guvernà è di difenda l’intaressi di a nazioni.
Paoli circa di prumova una identità naziunali corsa forti, cù u scopu d’uniscia i Corsi in ghjiru à una identità cumuna, distinta da quidda di i Ghjinuvesi o d’altri putenzi stranieri.
A stessa annata, James Boswell, autori di u più famosu ritrattu di Paoli, sbarca in Centuri.
Rivolta contr’à a francisata
1768 – di luddu À a seguita di u Trattatu di Versailles, a Francia caccia à Ghjenuva i so diritti nant’à l’isula. À principiu, si tratta solu d’una delegazioni induva a Francia hè incaricata di amministrà a Corsica duranti deci anni è di pacificà la. Deci anni dopu, Ghjenuva, sempri incapaci di rimbursà i so debiti, l’isula diventa prupiità francesa.
U 15 d’austu Luigi XV pruclamighja ufficialmenti l’addunita di a Corsica cù a Francia. È puri, l’insuretti risistini sicondu a risuluzioni aduttata duranti a cunsulta di Corti u 22 di maghju.
D’uttrovi I truppi francesi sò scunfiti duranti a battaglia di Borgu.
1769 – l’8 è u 9 di maghju Battaglia di Ponte Novu.
I truppi corsi sò sfatti da i truppi francesi.
U 13 di ghjunghju Paoli s’imbarca in Portivechju par Livornu cù 300 partisgiani è si ni sfughji in esiliu versu Londra.
1789 – u 30 di nuvembri
U dicretu chì unisci ufficialmenti a Corsica à a Francia com’è dipartimentu hè vistu da certi com’è una uppurtunità d’integrà i valori ripubblicani, puri mantinindu una certa autunumia isulana.
1790 – u 3 d’aprili Paoli hè invitatu da l’Assemblea Naziunali à vultà in Corsica dopu à più di 20 anni d’esiliu in Gran Brittagna. Ghjunghji in Francia è faci un ghjiru triunfali.
U 14 di luddu Quandu Paoli si ni volta in Corsica, a Francia hè in piena Rivuluzioni. L’ideali di libertà, ugualità è fratiddanza ribombani forti cù l’aspirazioni d’indipindenza di i Corsi.
Rumpitura
1793 I divisioni crescini trà i partisgiani d’una Corsica più autonuma sutt’à a prutizzioni di a Francia è quiddi chì sò à prò d’una intigrazioni più cumpletta in u ghjiru di a Ripublica. Paoli, uppunindu si à i Ghjacubini è à a so cintralizazioni di u puteri, principighja à perda u sustegnu di u guvernu francesi.
Dicidighja tandu d’entra in cuntattu cù a Gran Brittagna è cuntribuisci cussì à a criazioni di u Regnu anglucorsu (da u 1794 à u 1796), ma sta indipindenza ùn dura tantu.
1795 Paoli lascia l’isula par u sempri è si ni va pà u so ultimu esiliu.
1807 Si spinghji in Londra à l’ità di 81 annu ed hè sipoltu in u campu santu di San Pancraziu. I so cennari sarani rimpatriati in a so casa nativa di Merusaglia, oghji trasfurmata in museu.
Da scaricà u cartulari pidagogicu_ 300 anni
Petite bibliographie non exhaustive
AVON-SOLETTI, Marie-Thérèse. De Pascal Paoli à Napoléon Bonaparte : aux sources d’une pensée politique novatrice, éditions Alain Piazzola, 2021.
GRAZIANI, Antoine-Marie. Pasquale Paoli : père de la patrie corse, éditions Tallandier, 2017.
VERGÉ-FRANCESCHI, Michel. Pasquale Paoli, un Corse des Lumières, éditions Fayard, 2005.
Pour aller plus loin…
Note : les données historiques sur Pasquale Paoli sont souvent l’occasion de débats, notamment quant au fait que le texte de 1735 porte ou pas le nom de « constitution », quant au fait que Paoli soit né le 5 ou le 6 avril, quant au fait qu’il ait été un « despote éclairé » ou pas, quant au fait qu’il ait été ou non homosexuel, quant au fait qu’il ait plus ou moins été influencé par Machiavel et Montesquieu, quant au fait qu’il ait donné le droit de vote aux femmes, etc. Aussi, ce dossier pédagogique, loin d’avoir la prétention ou l’objectif d’apporter des réponses catégoriques à ces points d’ombre – là où les spécialistes ne parviennent pas toujours à un consensus – tente simplement d’en restituer les données majoritairement admises par les historiens (cf. bibliographie).
(c) Réalisation de projet et conception-rédaction des affiches, flyers, livrets pédagogiques de la campagne de communication bilingue, à l’occasion du Tricentenaire de la naissance de Pasquale Paoli : Emmanuelle VALLI.
Graphisme : Graphéine.